Juchée dans une nacelle de la grande roue Messine, je tiens le monde entre mes mains.

Comme je ne connais pas de point haut dans la ville, c'est la première fois que je la vois du dessus.

C'est joli, hein?

La grande roue était juste à côté de la cathédrale.
Nous sommes presque montés aussi haut que la plus haute tourelle.
Regardez, juste en-dessous:

Un peu plus à gauche... on dirait que le corbeau est passé par là avec ses points de suspension :)

Et de l'autre côté, les grues dans l'éternel couchant de la saison du solstice d'hiver.

Il n'existe que des cygnes blancs.
Ah, un cygne noir.
Il existe donc des cygnes blancs et des cygnes noirs.
Mais rien d'autre, alors!

À Metz, il y avait
Des cygnes noir, des cygnes blancs
Mais ce jour plus n'y avait
que des panachés marrons et blancs.

Jamais n'avais vu,
ni ouï ni même imaginé
que de cygnes il existait
en version panachée.

Au Luxembourg habite la fée du Chocolat.

Elle a, bien à l'abri dans son magasin,
un infini de saveurs, de couleurs, de douceurs,
en tablettes ou en gâteaux.

Pour la sucette chocolatée, appelée «chocospoon», l'on peut choisir le parfum et l'intensité du chocolat, l'on peut même choisir le lait qui l'accompagne.

Mon choix: choco 72% et lait de ferme, un délice!

Une semaine s'est écoulée entre ces photos et les précédentes.

Je trouve particulièrement étonnante cette couleur bleu azur, presque lumineuse, qui paraît par petites touches près des pattes et selon une ligne pointillée tout le long du corps, ainsi que dans les protubérances poilues.

Notez les ventouses des pattes qui s'agrippent en s'aplatissant le long du support nutritif,
sauf pour les trois paires de tête qui sont pointues.

On voit bien ici les taches bleutées à la base des protubérances hérissant le corps de l'animal.

La semaine passée, le corps semblait recouvert d'une poussière blanche, cette impression a disparu aujourd'hui. Les petits points translucides qui apparaissent en contrepoint se font plus nombreux.

On aperçoit les poils foncés à la base des pattes.

La tête est de l'autre côté. L'aviez-vous deviné ?
Elle est en train de manger la feuille à laquelle elle est accrochée.

Vue de dessus, plus de poussière de craie, de nombreux points translucides, pics bleus à la base et poilus au sommet, points noirs sur les flancs.

Vue de profil, du côté tête cette fois. Je note la multitude de points noirs sur la tête, peut-être pour faire illusion et cacher les yeux dans la masse, faisant paraître le tout comme n'étant pas une tête aux yeux des prédateurs potentiels.

À droite, une chenille en train de grignoter en rond, on voit ses pattes agrippées à la feuille de troène.

Les chenilles grandissent, muent, changent de couleur, mais deux caractéristiques restent:

- la tête et la queue ont la même apparence (ci-dessus la tête, ci-dessous la queue),
différente de celle du corps et

- le corps lui-même est toujours recouvert de simili piquants (pas piquants du tout).

Côté queue: en train de se libérer d'un agglomérat d'excréments.

On voit le muscle excréteur sortir tout gonflé comme des quartiers de clémentine vert pomme.
Il re-rentre et ressort jusqu'à ce que l'agglomérat tombe, après quoi la chenille reprend sa route.

Le corps semble recouvert de farine ou de sucre glace,
les pseudo-piquants sont toujours hérissés de poils drus.

Le long du corps, on observe des points noirs, rappelant les yeux, peut-être en un camouflage qui fait croire qu'il y a de nombreux individus trop petits pour être intéressants à manger.