J'ai réussi à «attraper» un moustique sans trop l'abîmer grâce à la technique du chiffon-plus-rapide-que-le-vent, parce que les mains-écrabousineuses ne laissent rien d'observable.

Bon, c'est vrai, il n'est pas entier-entier, il a l'abdomen replié à 180° et on peut voir une grosse goutte de sang qui en est sorti. En plus, comme j'ai pris les photos longtemps après l'événement de la «capture», sa physionomie a beaucoup changé. Les yeux qui étaient bien rebondis et verts luisants sont devenus ternes et renfoncés, la langue qui était bien alignée contre le dard, ne faisant qu'un se retrouve un peu décalée et tombante.

Cela dit, ce sont mes premières photos de moustiques, yay! (appareil seul et appareil posé sur un oculaire de loupe niboculaire.)

Je reprends la même photographie en détaillant ce que j'y remarque:

- en rouge, les yeux
- en orange, la goutte de sang (il a bien mangé cette nuit)
- en jaune, l'abdomen replié sur le thorax, a priori vidé de son contenu et ressemblant à une paille par la couleur et la consistance.
- en vert, le dard qui était bien droit s'est tordu en séchant
- en bleu foncé, une aile
- en violet, au milieu des yeux, côté interne, deux petites boules desquelles partent les antennes, poilues comme des antennes de télévision.

Le même à la loupe. On voit moins les filaments du tissu mais on peut voir ici une antenne partir de sa base et on voit mieux le dard et la langue.

Pour finir, un fond d'écran cauchemardesque où l'on peut bien voir
l'antenne poilue qui me fait penser à celles des papillons de nuit, en moins fourni.
Sont-ce là ses capteurs de chair fraîche?