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Je m'intéresse à la formulation graphique de la pensée. J'ai découvert depuis quelques années les «mind maps» de Tony Buzan, que l'on traduit parfois par «cartes mentales» ou encore par «topogrammes». J'appréciais déjà le système, mais en lisant récemment son livre Mind Maps for Kids - The Shortcut to Success at School à l'occasion de la préparation d'une formation professionnelle, j'ai redécouvert le bonheur d'intégrer le plus possible le dessin à mon travail.

Je trouve que c'est un formidable outils pédagogique, que ce soit pour préparer les cours comme pour aider les enfants à se les approprier.

Ce moyen visuel issu des découvertes sur le fonctionnement de l'hémisphère droit du cerveau a le bonheur de correspondre à la façon de fonctionner de nouzaut' les «zèbres», mais semble aussi convenir à tout un chacun aussi; tout un chacun ayant oublié d'utiliser son hémisphère droit mais n'en étant pas dépourvu.

Enfin un moyen de faire travailler avec bonheur les enfants Dys*(lexiques, praxiques...), les enfants à prédominance visuelle, à compréhension globale, etc. etc.

Enfin, à mon sens, un moyen de comprendre les imbrications de sens dans la tête des enfants et un moyen aussi de les aider à détricoter tout cela quand le besoin s'en fait sentir.

J'ai assisté à une formation sur le sujet, qui commence à arriver jusqu'à la France et son administration dans une lumière agréable. J'ai pu découvrir à cette occasion l'utilisation des cartes mentales pour soutenir la mémorisation d'un poème.

Moi qui ai un mal fou à retenir l'ordre d'énumérations quand elles n'ont aucune logique dans leur succession, je trouve enfin un outil qui me permette de surmonter à coup sûr cet obstacle à la mémorisation sans hésitation d'un poème ou d'une chanson.

Les plans en plusieurs chapitres, sous-chapitres, paragraphes et sous-paragraphes ne sont pas morts, mais on peut les organiser beaucoup mieux grâce aux cartes mentales, qu'on doive les retenir ou les produire. Vivent les cartes mentales!

(Je maintiens au passage que le verbe «Vivent» quand il est suivi d'un pluriel doit se conjuguer au pluriel. Na.)

Au passage, cet outil pourrait réconcilier les adultes avec le dessin. Depuis le temps que je cherche une entrée pour cette fin-là! Je garde! Je partage!

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...dans les «trois petits cochons»

Le grand méchant loup souffle et fait tomber des maisons.
Quand il ne peut pas rentrer, il passe par la cheminée.
Qui est-il?

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