Étape 1 : Chaque jour compte

On ajoute une unité à un paquet représentant le nombre de jours d'école et on travaille autour de ce nombre avec la fiche du classeur.

En haut, on écrit le nombre en lettres, en dessous on le représente avec les boîtes de 10 de Picbille et ses jetons unités. Encore en-dessous, on décompose le nombre en dizaines et unités sous forme d'addition.

On n'oublie pas de remplir la croix en ajoutant et enlevant comme dans le tableau de nombres (au-dessus -10, en-dessous +10, à gauche -1 et à droite +1) et de noter la place du nombre sur la ligne graduée du bas de la page

Étape 2 : Une addition de nombres en points sur ardoise (façon Dédé ou Picbille)

Sur le tableau de nombres du classeur, on choisit deux nombres au hasard et on les entoure.

On les représente en points sur l'ardoise, chacun d'un côté, puis on représente leur association en montrant quels points unités on bouge pour fabriquer une éventuelle nouvelle dizaine.

Étape 3 : Le calcul mental du fichier

Chaque fiche commence par deux exercices de calcul mental à faire d'abord sans le fichier. Une fois que les exercices sont compris et réussis, on pose quelques dernières questions pour remplir les ronds situés en haut de chaque page.

Étape 4 : La page de fichier du jour

Étape 5 : Le bilan

Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as pas compris ?
Comment as-tu trouvé cette séance ?

Étape 6 : envoyer des photos du travail fait et un petit mot pour me préciser le bilan du jour.

Avant, le 8 de l'alphabet se faisait sur une base de 8 couché, ou de symbole infini, comme ceci.

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Seulement voilà, comment passer de l'écriture d'une lettre à l'écriture d'un mot? Comment guider la lettre dans ses difficiles hauteurs et profondeurs?
Comment utiliser les acquis des lignes DYS pour guider les élèves?

De ce questionnement est né une évolution qui permet la formation des lettres dans toute leur hauteur ainsi que dans leur enchaînement.

Pour présenter la graphie de chaque lettre, ou d'une ligature, j'utilise ceci.

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Pour permettre un travail d'écriture continu, j'utilise cette page de lignes un peu particulière, en transition.

Quand l'habitude est prise d'y écrire, en prenant soin d'utiliser un espace-cercle complet pour la ligature d'une lettre à l'autre, de sorte que l'écriture reste bien lisible, le réflexe de formation des lettres comme leur éloignement reste dans la main et dans le stylo, même sur feuille blanche.

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À suivre, les modèles :)

Cette année, je suis chargée de proposer des problèmes de décloisonnement à une classe de CM2 très à l'aise en maths. Seulement voilà, les problèmes des manuels ne sont pas assez complexes, ils n'ont que rarement des données superflues, jamais de grands nombres, jamais un nombre d'étapes satisfaisant.

Alors... J'en invente. Je lis un problème d'un manuel et j'invente une histoire autour, je complexifie la situation, les nombres, les étapes. Les voici.

- Le solstice de Luc et le Voyage galactique

- Retour vers le futur

«C'est très joli, mais ce n'est pas pour moi!» me suis-je entendue dire il y a deux jours. Un défi lancé pour une traduction de modèle, une nuit blanche plus tard, et voilà! Mon premier Temari.

Mon premier, parce que cela m'a tellement amusée que je ne vais pas m'arrêter là. Plusieurs raisons à cela.

Première raison, je trouve que ça ressemble aux motifs de kimonos des poupées traditionnelles japonaises dont l'empilement d'épaisseurs dépasse l'imagination de l'habillement, avec une alternance de couleurs assortie à la saison. En le faisant, j'ai l'impression de tisser un petit morceau de Japon.

Deuxième raison, c'est facile. Je trouve cela plus facile que la dentelle à l'aiguille parce qu'il y a un support solide. On s'appuie sur une base qui résiste. On peut défaire et refaire, ça ne se voit pas.

Troisième raison, on peut faire ça à partir de choses inutiles. J'ai utilisé une vieille paire de chaussettes qui devait partir au rebut et un petit sac en plastique très fin, type recyclable compostable, un reste de laine.

Quatrième raison, les variations de l'intérieur sont infinies. Un grelot, une épice, un peu d'huile essentielle... les variations de motifs aussi et laissent place à toute une imagination géométrique délicieuse.

Cinquième raison, la technique peut se sophistiquer et je pense qu'on peut se perfectionner à chaque ouvrage tout en constatant ses progrès.

Voilà comment ça s'est passé pour moi, lors de cette première expérience:

J'ai commencé avec ce modèle, présenté en japonais mais avec des vidéos pas à pas. J'ai fait mon temari avant de regarder les vidéos, en réfléchissant avec trois photos et deux indications.

Je suis partie un peu trop loin du centre pour mon premier côté (ci-dessus). Je me suis rendue compte après que même en piquant au sommet, la broderie s'étire sur le côté et laisse apparaître les fils de construction.

Je pensais au départ que le matériau qui recouvrait la balle serait entièrement décoré, mais il reste apparent par parties et fait partie de l'œuvre au même titre que les parties des fils de constructions qui restent apparents et la broderie en elle-même.

Il reste  encore des espaces entre mes pétales, mais je pense qu'on voit déjà un progrès entre cette photo et la première en haut de l'article. C'est très amusant d'essayer et de voir comme les fils se posent les uns à côté des autres et dessinent ou colorient l'objet sur lequel on les pose.

Je pense aussi qu'il est plus facile d'utiliser une balle faite maison plutôt que du polystyrène, parce que cela laisse l'aiguille passer plus facilement d'un endroit à un autre en traversant.

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